Séance du 23 janvier 2015

Une trentaine de personnes présentes ce soir, dont 4 ‘nouvelles têtes’ :
Valentin motivé par l’écriture de scénarios, Nicolas (accompagné de son père Pascal)
qui souhaite travailler dans le domaine de l’audio-visuel et Olivier Leclerc(Vidéo club SNCF de Nantes) qui sollicite le CVNA (demande de 2 jurés) pour sélectionner les films de son club en vue d’un concours.

En ouverture de séance, Jean-Luc Jarousseau propose en lien avec les dramatiques récents évènements (attentat Charlie Hebdo) :
‘Espace Libre’ ; une expression libre de 1997, chorégraphie accompagnée d’un poème de Paul Eluard.

Jean Chazé prend en charge la suite de la soirée et se fait l’animateur de l’analyse filmique
de : ‘Une soirée ordinaire’ (fiction 2011 de Nicolas Deschamps).
Le film est d’abord projeté, puis chacun en souligne un aspect : écriture, jeu des acteurs, technique, lumière etc…
Parmi ce qui se sera dit :
  -« Belle écriture cinématographique ! »
  -« Dialogue presque trop long ! »
  -« Bonne réalisation ! »
  -« Montage serré ! » « Montage quasi constitué de champ- contre champ, qui intensifie l’effet  ping-  pong des dialogues! »
  -« Ellipses pertinentes pour amener les changements de lieux ! »
  -« Scène endormissement efficace : principe fermeture et ouverture au noir ! »
  -« Pas assez de plans variés ! » / « Au contraire cela renforce le huis clos oppressant ! »
  -« Plongée, contre- plongée illustrant bien là le rapport dominant (père) dominé (petite fille) ! » « Ce rapport dominant- dominé est également bien traduit par les dialogues : le père
monopolise la conversation, la petite fille écoute ! »
   -« Jeu des acteurs (mimiques, regards, gestuelle) sert bien le film ! »
   -« Trop de lumière (dans la cuisine) nuit à l’ensemble plutôt tamisé ! » « Au contraire, cela renforce la dramaturgie ; cet effet lumière crue plutôt ciblé sur le père (le méchant, le monstre) ! » « La pénombre pourrait se comprendre comme enveloppe protectrice pour la petite fille : ‘il fait noir, il (le père) ne peut pas me voir’ !
   -« Crédibilité petite fille qui prend un très grand couteau ! »/«Au contraire, c’est symbolique : un grand couteau pour venir à bout d’un grand monstre (le père) ! »
   -« Dimension limite incestueuse (rapport père- fille) ? »
   -« La musique accompagne bien la dramaturgie du film ! »

La soirée se poursuit par la mise aux votes (à cartons levés) pour validation- participation aux Régionales 2015 du film de Michèle et Jean-Luc Jarousseau :
‘Pendant qu’il est temps’, expression libre sur le temps qui file, passe, nous dépasse et nous échappe.
Ce film, déjà proposé par Michèle et Jean- Luc, est présenté ce soir sous un montage resserré.
Une majorité de cartons verts est levée, le film est retenu pour les Régionales 2015 (fin avril/ Mont- Jean sur Loire).

Pour conclure, Michel Body nous présente :
‘Les petites pervenches’ (film de 1977, copie d’une VHS, elle-même copie de 16 mm)
« Un film coréalisé avec Yvon Macé et un petit peu amoral pour l’époque ! »

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *