Séance du 23 Mai 2014

Après une traditionnelle poignée de main (ou bise selon), suivis de quelques  échanges verbaux sur des thèmes aussi variées que, les dernières sorties au cinéma, les problèmes de matériel, ou encore les caprices météorologique, la séance de ce soir commence en retard… la séance commence comme d’hab’ vers 20h50.La vingtaine de membres présents étant à peine assis, ou en train de s’asseoir, ou en train de se dire qu’il faudrait s’asseoir,  un « jingle » est projeté ; celui-ci a pour but d’inviter justement les membres à s’asseoir et indique  que la projection des films va commencer. Cette petite vidéo sera utilisée à chaque séance dans ce même but.
Loïc nous fait un retour sur la réunion du comité, et sur la réélection des membres du bureau.
La soirée « proverbes » qui devait avoir lieu ce soir même est reportée à début octobre (2014 si tout va bien).
Rappel sur les prochaine séances : 13 juin, soirée technique sur le son, parce que la vidéo, ça commence à bien faire, alors on va essayer les  céréales ; 27 juin, concours interne du club.
Rappel de la date limite du 27 juin pour rendre les clés usb pour l’exercice de montage (quoique je ne sais si on peut encore parler de rappel, pour un sujet qui est abordé à peu près à chaque séance…)

Ce soir, c’est Gilbert qui anime la soirée, armé de son fidèle micro, prêt à dégainer à la moindre question. Gilbert nous fait part de sa volonté de prendre un quart d’heure à chaque séance pour présenter un ou plusieurs membres du club, mieux les connaître, savoir ce qu’ils ont fait au sein du club, leurs projets, etc. Bien sûr, si leur présentation est très médiocre, ils seront virés du club sur le champ (désolé…sale blague de l’auteur).
Le 1er film de cette séance dédiée aux films  d’hier date de 2000, et s’intitule « Si Jules Vernes avait eu une caméra » ; il avait participé au concours éponyme, organisé par la Ville de Nantes, et dont Christian Raimbaud était le président du jury. Ce film, qui a fini 2ème au concours, n’a pas été réalisé par un membre du CVN. Le sujet évoque un déjeûner de Jules Vernes avec son entourage proche. Le film est uniquement tourné en plans subjectifs, suggérant que Jules Vernes tient lui-même la caméra à la main. La projection s’est faite en deux fois suite à un problème d’image du fichier, sans doute dû aux multiples conversions (support initial VHS).
2ème film : « La gifle » réalisé en 2000, est un film de stage du club. Scénario d’André Charpentier. Il fut tourné en DV et monté sur « U-matic ». Le film est assez court, et relate une dispute de couple dans un cinéma. Nicolas Deschamps  a participé en tant que stagiaire à ce film, c’était sa première année au club.
3ème film : « Ere de silence ». A nouveau un film de stage du club, réalisé en 1992. La qualité d’image est assez étonnante, très bonne même si on considère l’âge du film ; Il a été tourné en « U-matic » (Note de l’auteur : En rentrant chez moi vendredi soir, le « jeune » vidéaste que je suis, qui n’a commencé qu’à l’époque du mini-DV, s’est empressé d’aller voir sur le net ce qu’était l’ U-matic ; maintenant je sais ; et je me suis couché doublement moins con, car j’ai cru que ça s’écrivait « Numatic », et c’est comme ça que j’ai aussi découvert qu’il existait des aspirateurs qui étaient décorés avec 2 yeux et une bouche autour du tube d’aspiration, évoquant ainsi avec un certain mauvais goût, un éléphant cul de jatte qui se serait fait greffer des roulettes . Ceux qui doute de ma sobriété peuvent taper « numatic henry » dans leur moteur de recherche. D’ailleurs, si quelqu’un s’y connait un peu en marketing, ce serait sympa d’aller aider ces gens-là. Ouf, fin de la parenthèse).
4ème film : « Mimi troc », film de stage, de 2005. Film assez intéressant car il mêle des personnages réels, une marionnette animée et réalisée par Loïc Daudin, ainsi que quelques séquences réalisées avec une voiture radiocommandée, dont certains plans en caméra embarquée, à une époque où il n’y avait pas de « gopro » ou autre caméra compacte.
5ème film : « Un dimanche à la mer », film de club réalisé en 2005. Les déboires d’un père de famille, qui tente désespérément d’emmener sa famille au bord de la mer. Une des discussions, entamée par Xavier qui tient le rôle principal dans ce film, tourne autour de l’importance de la direction d’acteurs dans la réalisation d’un film.
Une soirée ou les discussions se sont plutôt orientées sur le matériel de l’époque, les souvenirs des uns et des autres sur ces tournages, et les techniques de tournage et de montage employées. Pas de nostalgie pour ceux qui ont vécu cette époque, mais une remarque pertinente : « Avec l’accessibilité et la facilité des outils de montage désormais offerte au vidéaste amateur contemporain, comment expliquer qu’on arrive encore à faire des mauvais films ». A méditer…

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