Compte rendu de la séance club du 25 février 2022.

CVNA – soirée du 25 février 2022

Début de la soirée vers 20h45 (ah, toujours ce petit ¼ d’heure de décalage – mais n’est-ce pas le prix à payer pour garder de vrais contacts entre nous ?). Début de la soirée ? Enfin pas tout à fait, le début c’est bien plus tôt, avec tous ceux qui, imperturbablement, tous les 15 jours, amènent et installent le matériel et les chaises : ne les oublions pas ! 😉

Didier, lance alors la soirée avec 22 personnes présentes.

Un nouvel arrivant, Olivier Gonnet, invité par Pierre Leroy. Olivier nous parle un peu de ce qu’il fait et de ce qu’il aimerait faire. Et nous présente ensuite une vidéo réalisée à partir de 3 sorties en famille : « Seul mais ensemble« . Réalisation très appréciée des présents pour son dynamisme, ses images mélangeant spontanéité des « acteurs » et prises de vue originales avec une utilisation fréquente du stabilisateur et du drone qui l’accompagnent en permanence. Film de famille mais « haut de gamme » a dit l’un d’entre nous. Intéressé par la fiction, nul doute que les réalisateurs du club ayant des projets en tête, l’intégreront à leur équipe avec profit !

Place maintenant à la séquence Technique avec un nouveau tutoriel de Vincent Tulli (Cineastuces : https://www.cineastuces.com ) sur les mouvements de caméra. Après une description des différents mouvements possibles, l’auteur passe en revue toute une variété de matériel – des plus simples aux plus sophistiqués – visant à permettre ou faciliter ces opérations.

On aborde ensuite les sélections pour le prochain festival régional – c’est aujourd’hui la dernière date possible. Au menu, 3 propositions soumises aux votes des présents :

 – « Le Passage » d’Isabelle Bertholon,

Expression libre, légèrement modifié depuis sa première projection (son, titre et générique).

Réalisé, comme les autres de la série, sur la base d’images d’elle-même en train de danser et ensuite fortement retravaillé pour ne plus laisser voir que des formes mouvantes qui nous raconte une histoire (que l’on capte ou pas suivant les regards de chacun…). Le tout sur une musique de sa composition. Bonne discussion autour de concept et de la perception.
Et un vote à 100% de vert !

 – « 100% Mandiga » de Michèle et Jean-Luc Jarousseau.

Orienté sur la préparation du carnaval sur les îles du Cap-Vert (Mindelo)

avec cette curieuse tradition des participants qui se teignent en noir pour rappeler leurs racines africaines. Quelques modifications depuis la présentation précédentes, essentiellement sur le son… et un vote 100% vert (normal vu le titre de la vidéo et le nom des îles 😉)

 – « Planter des haies pour supprimer les engrais » de Patrice Pervez.

Visite chez un agriculteur pour approfondir les vertus de l’amélioration des sols en utilisant des déchets de bois : à la clef, plantage de haies et bienfait pour la biodiversité et la sauvegarde de la planète. Quelques remarques sur la longueur de certains plans, qui auraient pu être coupé par des inserts (encore faut-il en avoir) et quelques problèmes de sons, d’où un vote à majorité de verts (mais 4 jaunes quand même)

On passe alors à une présentation par Jean-Marie d’une ‘version avancée’ du montage réalisé par un groupe du CVNA avec le concours de l’école de musique de Ste Luce/Loire.

Il s’agit du premier groupe filmé : « Les JABS« 


Montage difficile compte tenu des nombreuses prises réalisées par les 7 caméras avec tous les problèmes de calage du son et les différences colorimétriques des différents appareils. Quelques plans un peu longs et peut-être pas assez de plans larges du groupe. Encore faut-il arriver à trouver le bon plan qui peut se caler à l’endroit voulu. Perception générale : il faut un pilote (à poigne ?) pour manager une équipe aussi fournie de vidéastes !

Et pour terminer la soirée, une fiction :
« La Bascule » de Daniel Renault du Club de Montpellier – a obtenu un prix spécial du jury au national 2021


Quasi unanimité sur la belle atmosphère qui ressort de cette réalisation et sur l’idée de ce long premier plan qui nous amène à la découverte progressive de ce sous-sol avec toutes les questions que cela entraîne chez les spectateurs que nous sommes. Quelques regrets cependant sur le dernier plan un peu artificiel et sur le son dans ce sous-sol qui rend la compréhension difficile (même si le dialogue n’a que peu d’importance pour la compréhension des enjeux).
nota : après réflexion, je pense que c’est le lieu, avec tout ce qu’il a de lugubre, qui a entrainé la création d’un scénario qui colle avec lui (mais cela n’engage que moi et ne retire rien à la réalisation).

Compte tenu de l’heure, le reste du programme est renvoyé à une séance ultérieure – il est temps de procéder au démontage et au rangement avant de se séparer pour repenser à tout ce qu’on a vu ce soir.

Olivier