Compte rendu de la séance du 26 Novembre 2021


18 Présents ont bravé cette soirée maussade.


1-Notre trésorier Pierre commence par collecter les cotisations pour 2022.


2-Christophe et Jean-Marie nous annoncent la possibilité d’une captation pour des clips à l’école de musique de Sainte Luce les 22 et 23 Janvier 2022. Contact: Jean-Marie

3-Loïc et Jean animent la soirée.

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Projections
Christophe nous propose son teaser sur son prochain reportage: (essai en intérieur de son drone) ; à suivre.

Un sculpteur rencontré dans les serres du parc de la Gobinière

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La Machine d’Isabelle 4mns 20 expression libre:

Chorégraphie, duplication de mouvement de danseur

Accompagné d’une musique crée par Isabelle (rythmée et robotisée, impression de chaos); intrusion de la machine dans le monde humain: l’homme construit la machine et veut devenir machine.

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Au pays des Mariachis
de Geneviève

film de voyage au Mexique

Geneviève nous fait découvrir les principaux sites, et, nous fait part de la difficulté de filmer en voyage organisé.

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Apaisée de Charles Ritter :

Prix de la fiction National de Soulac 2020 (U A I C F R1).

Le pitch : Sylvie et Mathieu ont invité un couple d’amis dans leur maison de campagne. Entre les deux femmes, c’est le moment des confidences.
Jean nous démontre toute la précision des dialogues et le rapport avec la grosseur des plans choisis par le réalisateur.
Il nous fait remarquer le jeu des actrices.
L’Ecran de la FFCV Décembre 2020: Soulac Critiques par Gérard Bailly:
Dans un chemin de campagne, deux jeunes amies (Malena Perrot et Inès de Broissia) échangent leurs confidences, l’une s’épanche et l’autre pas, l’une semble mordre la vie, l’autre semble mordue par elle. Effrayée, la nuit venue, l’une rejoint l’autre au lit. La moins loquace, élevée dans le scrupule catholique s’épanche enfin pour évoquer une scène de sexe orgiaque si abusive qu’elle lui répugne encore. Observateur des élans intérieurs comme du charivari des désirs, Charles Ritter a très souvent placé les femmes au centre de son cadre. Au chevet du féminin, sa caméra capte l’hésitation, le retrait, l’aversion ou l’engouement secret en laissant du temps au temps. Cette pleine lune dont l’immensité blafarde roule dans les nuées nocturnes, semble sceller la confidence d’un secret de femme : le sexe et le sentiment répandent alors leur énigme, infusent le geste et la pensée formant un composé de répulsion, de tendresse et d’attention.

Un adagio de Bach ferme le ban, le murmure se dissipe. J’ai retrouvé avec plaisir la filiation esthétique lointaine des premiers films de Bergman avec l’introspection psychologique et la poétique du désir en partage. Et c’était bon.

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© Alain V.