Sur le tournage de « 60 ans déjà »

03 septembre 2016

Il est 8h30 ce samedi  matin. Nous sommes devant l’école Sainte-Thérèse, dans le quartier de Doulon.
Christophe est déjà là, sur un banc. Il joue avec son téléphone.
Tout l’arrière de ma voiture est plein de matériel de prise de sons, d’éclairages, de pieds en tous genres que nous avons chargés chez Didier.
Nicolas arrive, la dernière version du scénario entre les dents. Rémi, l’acteur principal est là également, coincé derrière son volant en train de mémoriser les points et virgules du texte définitif. Enfin !… définitif à 8h30 d’aujourd’hui. Olivier est déjà prêt à enfiler le casque. Il assurera encore aujourd’hui une prise de son rigoureuse. André, l’autre, se montre, presque réveillé. Il rejoint Michel. Avec ces deux derniers personnages nous formons le trio d’enfer, pas les premiers rôles, mais c’est tout comme. Pas pour la longueur de notre intervention, mais en intensité c’est puissant. Quand je pense que nous avons failli passer à côté. Parce que nous avons choisi de remplacer des défections. Bien vu ! Nous sommes tellement à l’aise et tellement à l’écoute des coréalisateurs, co metteurs en scène, coproducteurs que nous nous fondons dans leurs désirs, dans leurs émois et nous communions à cette grande œuvre.
C’est du bonheur.
Jean-Marie est arrivé. Acteur co-principal, il communie également avec passion et dévouement pour les aspects techniques et logistiques. Cet acteur co-principal vous étonnera.
Loïc nous rejoint avec les derniers matériels nécessaires. Il a oublié le dessert qu’il a confectionné. Heureusement on peut compter sur Patricia qui assure la livraison. C’est ça l’esprit couple !
Claire Chanson est arrivée. Figure de l’établissement et directrice même le samedi elle déverrouille les serrures et nous voilà à pied d’œuvre. Elle est accompagnée de deux de ses enfants.
Mise en place. Mise en habits. Décisions de dernière minute pour prendre en compte les éléments incongrus du décor et de l’éclairage.
Nous sommes à la scène 3, dans une salle de classe. Vous vous en doutiez ?
Ça tourne.
Dans la bonne humeur Dans le respect des décideurs qui décident et mettent en scène.
Ça roule
L’heure de l’apéritif est là. Il faut le respecter. Nous respectons avec parcimonie. Restons clairs !
Reprise. Toujours la bonne humeur d’un groupe passionné et homogène où chaque individu a ses marques, ses habitudes et ses compétences.
Une surprise heureuse en ce début d’après-midi. Notre directrice préférée nous demande d’accueillir son garçon, Antoine, très intéressé par le tournage. Il nous confiera, du haut de ses 11 ans, qu’il veut être acteur. Il pose mille questions. Il a déjà du bagage. C’est un passionné. Devant son grand intérêt nous lui confions une participation technique. Pour cela il est obligé de monter sur une table de la classe, de la classe de sa maman. J’ai fait une photo mais je ne la montrerai pas à la directrice.

Nous avons passé une journée sympa, fatigante mais sympa, dans l’ambiance d’un groupe motivé, déconneur mais sérieux.
A l’heure où cette prose s’envole vers vous, ma messagerie relate les mots de Didier, au sujet des rushes : tout enregistré, pas de flou, lumière et audio corrects, beaux moments d’acteurs.

C’est super.

André

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