Une équipe CVNA en tournage
4 juin 2016…
7…7 comme7ème art !
Ils sont 7 à avoir répondu à ma proposition de tournage : filmer ‘La parade nautique’ dans le cadre de l’ouverture de la triennale ‘Les Débords de Loire’ ; soit une armada hétéroclite d’embarcations voguant
auprès du 3 mâts ‘Le Belem’ à l’occasion de ses 120 ans.
Ces 7 mercenaires, armés de leur caméra, sont :
Michel Masoni, Jean-Marie Morin, Alain Valade, Pierre Leroy, André Volcler, Claude Massonpierre et Lucien Verdier.
Jean-Marie, Alain et Lucien me rejoignent à 17h…Ile de Nantes…Nef de l’éléphant pour connaître leur position.
Claude, Pierre, André et Michel (pour cause d’emploi du temps serré) ,préalablement informés (échanges mails) se sont rendus directement sur la leur (leur position).
Positionnement …
Alain : pont Anne de Bretagne
Jean-Marie : quai de la Fosse
Lucien et André : butte Sainte Anne
Pierre : extrémité site Hangar à bananes, grue Titan grise
Michel : en amont Loire, Bouguenais- Port Lavigne, puis ‘mobilité quai Hangar à bananes’
Claude : en amont Loire, Roche Maurice
Moi : Trentemoult
Roger, un collègue de Sébastien Gosse, était prévu pour filmer avec drone, mais, à la veille du tournage, l’autorisation a été annulée. Dommage !
Sébastien me mettra en lien avec une personne qui va filmer d’un bateau accompagnant Le Belem. Merci !
Eric David(des Herbiers), venu à la dernière séance club et invité au projet avec sa Gopro, ne s’est pas présenté ?
Quelques recommandations d’usage pour me donner un peu de crédibilité en tant que meneur de troupe :
-trépied bien sûr obligatoire (stabilité image)
-éviter panos et travellings (souvent peu maîtrisés et donc inutilisables au montage)
-ne pas filmer en continuité (pitié pour le monteur !)
-varier angles et grosseurs de plans (pour optimiser le montage)
-favoriser au premier plan décors, éléments significatifs de la ville avec Le Belem en arrière plan ( pour donner profondeur, relief)
-« faites vous plaisir également ! »
17h20…Nous partons sur nos positions respectives.
J’enjambe mon vélo et part pour Trentemoult.
Je m’arrête d’abord à la hauteur de le grue grise pour serrer la main à Pierre déjà installé ; content et à la fois anxieux « car cela fait un bail que je n’ai pas utilisé ma caméra ! »
Trentemoult….
Jje cherche l’endroit idéal.
Je le trouve, me prépare cérémonieusement.
J’attends.
Téléphone de Claude qui m’informe que Le Belem vient de dépasser La Roche Maurice et ne tardera pas à arriver à Trentemoult.
Je suis fin prêt. Merci Claude !
Peu de temps après, la flottille apparaît comme dans un brouillard dû aux gerbes d’eau crachées par l’Escorteur qui la précède .
C’est beau !
Plan large, de face, je filme.
Deux bien éméchés viennent gâcher la magie de ce moment : « On n’aime pas les gars de la télé ! » etc…
Perturbé, je continue quelques plans et me rend compte que je filme en caméra folle ;c’est à dire que la caméra est en pause alors que je crois filmer et vice- versa !
Le cauchemar !
Je change de lieu pour être au plus près du bord de l’eau
Les deux bien éméchés, préférant le vin à l’eau, ne me suivent plus.
Je suis bien là !
Je peux filmer la parade en plans latéraux , puis de dos avec la ville de Nantes en arrière plan.
Je cours à un troisième endroit pour avoir une vue autre et plus proche de Nantes.
« Qu’elle est belle ma ville ! »
19h…
Je suis à La Cantine du Voyage.
J’attends Pierre, Michel, Alain et Jean- Marie pour un pot convivial.
André, Claude et Lucien ont d’autres impératifs que l’apéritif !
Pierre me rejoint le premier.
Nous visionnons nos rushes ; Pierre s’inquiète de plans surexposés ?
Alain, Michel et Jean- Marie nous rejoignent à leur tour.
Perrier pour Jean-Marie et Alain, Coca pour Michel et Mojito pour Pierre (« Ils sont meilleurs à Cuba ! ») et moi même.
Chacun me remet ses rushes.
André, Claude et Lucien me les remettront à la prochaine séance club (le 10 juin).
Je capture demain dimanche.
Pas de repos pour les braves !
Le montage suivra pour projection à la séance du 24 juin, soirée Concours Interne sur le thème ANNIVERSAIRE !
Comme par hasard ?
« Merci à vous les7 Samourais du cinéma de m’avoir permis de concrétiser ce ‘projet patrimoinique’ ! »
© Didier Jodar